Dominante jusque dans les années 1980, la consigne est l’acte de payer une petite somme supplémentaire pour le contenant lors de l’achat d’un produit dans une enseigne, et de récupérer cette somme mise en consigne lors du re-dépôt de l’emballage.

L’intérêt de ce système était avant tout la réutilisation des contenants, presque exclusivement des bouteilles en verre à l’époque, réutilisables jusqu’à cinquante fois en raison de leur solidité (bouteilles de lait, bière, vin, etc.), mais il y avait également une dimension sociale.

Consigne alimentaire. Contenants consignés NoWW

En effet, à l’époque, ramener sa bouteille de lait au magasin favorisait les contacts humains, les transactions en circuit court, mais surtout la fidélisation des clients, qui revenaient au même magasin en prenant leurs habitudes commerciales.

Il y avait même une micro-économie et des pratiques autour de la consigne, avec notamment les plus jeunes qui ramassaient les bouteilles consignées du voisinage, et les ramenaient en quantité, pour gagner un peu d’argent de poche et aider les adultes.

Tout allait bien dans le meilleur des mondes, mais la société d’après-guerre connût des bouleversements importants, tant sur les points sociétaux, industriels qu’environnementaux.

La société de consommation fût l’actrice principale de la disparition de la consigne. Celle-ci n’aura pas survécu à la démocratisation des plastiques, du jetable, et de l’utilisation unique de produits toujours plus différents. La variété des produits proposés aux consommateurs de plus en plus influencés par les codes esthétiques des marques y est aussi pour beaucoup. Ces dernières ayant décidé de s’approprier la malléabilité du plastique dans le but de proposer des produits uniques et portant une forte identité, comme de multiples marques de boissons en bouteille en plastique par exemple.

Aujourd’hui, les français sont à 88% prêts à se mettre à la consigne pour réemploi, et cela sera possible grâce aux nombreuses initiatives publiques et privées mises en place. Cela sera possible si d’autres projets sont mis en place, et s’il y a un réel engagement citoyen, sociétal et politique.

Il y a déjà des pétitions, manifestes, initiatives de tous types, qui grandissent chaque année et prennent en force et en impact, comme LÉKO, qui accompagne CITÉO dans sa démarche de retraitement des déchets ménagers. Il y a aussi des lois, comme la loi AGEC de février 2020.

Nous avons aussi la chance d’avoir des initiatives privées, comme le Réseau Consigne IDF, des systèmes de consigne pour réemploi régionaux et des associations comme ZeroWaste France. Il y a enfin les enseignes de supermarchés qui adoptent eux aussi progressivement la vente en vrac, vente en vrac qui est le concept de certaines enseignes spécialisées.

Chez NoWW, nous proposons une solution de consigne principalement dédiée aux contenants pour la restauration, au travers d’une fourniture de contenants en verre ou en plastique PP. Les clients peuvent se munir d’un contenant, l’utiliser, puis le ramener dans le point d’achat. Ce contenant sera ensuite récupéré, lavé puis ramené sur place par des entreprises de l’ESS. La consigne, elle, sera sécurisée, et pourra être restituée sous forme de virement, bons d’achats, dons à une association, etc.

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